Réaménagement et transformation d'un bâtiment industriel au Pirée, en musée archéologique

A la recherche d'un sol perdu.

A la recherche d'un bâtiment qui émerge d'un site archéologique, d'un bâtiment repère dans le paysage qui assume son histoire et revendique son appartenance au lieu.

A la recherche d'un bâtiment empreint de sa mémoire, marqué des signes de son passé industriel, fonctionnel et conçu de manière suffisamment flexible pour accueillir de nouvelles fonctions.

A la recherche d'un espace central, d'un patio, source de lumière et de fraicheur, d'un élément de liaison et de transition entre les différentes parties du programme, d'un jardin intérieur vertical  capable de raconter les saisons.

A la recherche d'une transparence au niveau des pilotis, d'un horizon sans obstacle, d'un espace pour accueillir les espaces polyvalents et de détente.

 A la recherche des meilleures conditions possibles pour les espaces de travail, de la fonctionnalité, de la vision panoramique.

A la recherche d'une seconde peau pour le bâtiment, diaphane, légère, uniforme afin d'obtenir un volume émergeant qui exprime la cohésion d'un  monolithe, de façades actives  qui intègrent des capteurs solaires et filtrent la lumière.

A la recherche d'une cinquième façade plantée, isolante afin de réduire les consommations d'énergie.

A la recherche d'un lieu de stationnement intégré au système d'aménagement des espaces extérieurs qui bien qu'étant situé en sous sol, bénéficie de lumière et d'une ventilation naturelles.

A la recherche d'un aménagement extérieur plurifonctionnel, en liaison avec le site archéologique et les espaces du musée.

 A la recherche de références à la mémoire du lieu, avec la prise en compte des failles du terrain, des cratères archéologiques et  d'une intégration des espaces d'exposition à ciel ouvert.

A la recherche d'harmonie dans le choix des essences végétales, toutes issues de la flore méditerranéenne.

A la recherche d'un lieu ouvert, accessible à tous.

La réflexion sur le bâtiment et les espaces extérieurs s'est nourrie d'une rencontre avec le terrain, la flore, la lumière, le ciel mais aussi avec les volumes, les surfaces, les matériaux, les couleurs.

Elle s'est élaborée à partir de scenarii réalistes au regard des contraintes économiques et constructives.