Réaménagement de l’axe Achiropoiitos – Agia Sofia / Thessalonique
"La peau que j'habite"
La "peau que j'habite" exprime le concept pour un espace public qui se développe dans la ville, comme entité ou organisme vivant qui a tendance à se répandre plutôt qu'à rétrécir.
Un organisme vivant capable, parce qu'il est hospitalier, de répondre à toutes sortes d'événements qui s'adressent aussi bien à l'individu qu'à la collectivité.
L'expansion: la proposition rejette l'idée d'un espace urbain aux limites définies, elle préconise au contraire un système d'espace public unitaire capable de s'étendre de se "développer" comme un organisme vivant.
L'appropriation: la notion d'appartenir mais aussi la possibilité de s'isoler d'un contexte de vie urbaine, sous un toit végétal protecteur (arbres ou pergolas), le sentiment d'habiter un "salon urbain".
Echange: un système qui tente d'établir un dialogue entre l'aspect qualitatif et la fonctionnalité de l'espace public, de créer un environnement diversifié, des alternatives qui répondent aux attentes de chacun. Ouverture - fermeture, introversion - extraversion, isolement - coexistence. Un élément fondamental dans la notion d'échange réside dans la création de strates que l'on retrouve dans la combinaison de végétaux de hauteurs différentes et qui se référent aux couches vivantes de la peau.
Redéfition des limites / rencontre: la proposition envisage la requalification des limites de l'espace et en particulier, la relation avec les monuments publics. En vue de mettre en valeur les églises, le projet soulève la question des frontières. Sans les annuler véritablement, il tend visuellement à les faire disparaitre.
Le végétal: l'élément végétal est un paramètre fondamental de la proposition. Comme s'il émanait de chaque pore, il est un composant actif de la peau urbaine,un moyen de communication, d'échange entre la ville et le milieu extérieur. Comme un rappel du substrat naturel de la ville, le végétal émerge à la surface de la peau urbaine, dans chaque orifice: cercles / pores, en un système vital, continu. Les essences végétales choisies sont reparties sur cet axe en quatre familles, dans un système qui s'appuie sur la topographie de Thessalonique. Il exprime sur la pente naturelle du site et toutes les transitions d'une atmosphère maritime vers un paysage de collines que l'on aperçoit dans le prolongement de l'axe de la rue Sainte Sophie.
Réaménagement de l’axe Achiropoiitos – Agia Sofia / Thessalonique - Mention | |
Concours architectural | |
Maitre d’ouvrage | M.E.E.C.C |
Concours | 2012 |
Etude architecturale |
Prodromos Nikiforidis Bernard Cuomo |
Consultant | Paraskevi Tarani |
Collaborateurs |
Helene Kakavelaki Paraskevi Konstantara Nikos Nikolis |
Etude sur la voirie | Maria Hatziathanasiou |
Etude fluides | Dimitris Mpozis |
Etude paysagere | Iloriki E.E. |